Les journalistes Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau ont publié cette semaine, leur tout nouvel ouvrage sur l’année politique qui vient de s’achever. Ils y ont en effet abordé les raisons de l’éviction du duo Bugier / Crespo-Mara pour le débat Le Pen / Macron.
Débat Le Pen / Macron: l’anecdote du choix des journalistes
“Le tsunami. Chronique secrète d’une année politique pas comme les autres“, c’est le titre de l’ouvrage de Jean Baptiste Marteau et Neila Latrous paru cette semaine aux éditions Plon. Les deux journalistes y sont notamment revenus sur les faits marquant de l’année qui a chamboulé tout le paysage politique français. L’épisode des débats entre les candidat à la présidentielle a bien entendu été abordé avec le fameux débat de l’entre deux tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. On a ainsi découvert dans ce ouvrage que le choix des journalistes chargés de conduire le débat n’est pas fait sans encombre.
Le FN s’oppose au choix de Coudray
Au départ, c’est David Pujadas, alors à la présentation du “20 Heures” sur France 2, et Gilles Bouleau, son homologue sur TF1 qui avaient été pressentis pour animer le grand débat entre les deux candidats. Le CSA s’était opposé à ce choix réclamant plus de parité. France 2 et TF1 ont alors proposé plusieurs autres duos dont notamment, celui de Anne-Claire Coudray et Laurent Delahousse. Mais le Front National s’y est immédiatement opposé prétextant que Anne-Claire Coudray était un peu trop pro Macron.
Un “prisme générationnel” gênant selon “En Marche !”
Un autre binôme avait alors été proposé par les deux chaînes. Il s’agissait en l’occurrence de Julian Bugier et Audrey Crespo-Mara. Et ce duo là avait pourtant belle allure. Selon Jean Baptiste Marteau et Neila Latrous, cette équipe incarnait parfaitement l’esprit de renouvellement porté par cette élection. Mais il n’a pas été approuvé. Et cette fois, c’est le parti de Macron qui s’est opposé à ce choix. L’entourage du candidat estima que l’équipe était trop jeune, et que ce choix là n’était pas assez vendeur. Par ailleurs, le prisme générationnel de cette configuration aurait été contre productif pour le candidat du parti “En Marche !“. D’un côté il y aurait eu l’expérimentée Marine Le Pen, et de l’autre, les novices. Une dizaine de binômes ont ainsi été envisagés avant que le CSA ne suggère les chefs services politiques des deux chaînes. Et c’est ainsi que Christophe Jakubyszyn et Nathalie Saint-Criq ont finalement obtenu l’approbation des deux partis pour présenter le débat